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Principauté de QuébecGéographieGéopolitiqueLe Québec se constitue de toute la partie de l'Amérique du Nord au nord des États-Unis et à l'est d'une ligne allant de la Baie James à l'embouchure nord du Lac Ontario, nonobstant un léger crochet pour éviter les alentours d'Ottawa. C'est un pays qui peut aisément se différencier en deux parties: le nord, sub-arctique et principalement peuplé par des Indiens, des bûcherons et des pêcheurs, et le sud, où se concentre la majorité des Québecois. ClimatEn gros, pareil que le Canada: tempéré et couvert au sud, oscillant entre le frais et le glacial au nord. PopulationBien que bénéficiant d'une superficie assez gigantesque, le pays n'est que peu peuplé, principalement pour cause de climat pas cool (si j'ose dire). 40 millions d'habitants se pressent dans l'ancienne province canadienne de langue française (qui n'est plus canadienne, mais toujours de langue française), surtout dans la partie sud, autour du fleuve Saint-Laurent, dans cette semi-conurbation de près de 20 millions d'habitants appelée Québecville. Il s'agit plus d'une jonction des tissus urbains et suburbains de Montréal, Trois-Rivières et Québec, se prolongeant même jusqu'à Ottawa. Cependant, les trois villes gardent leurs particularités, Montréal étant plutôt un centre administratif et financier, et Québec une ville historique, un symbole: si le Palais Prinicer est à Québec, Montréal est le siège de l'administration; de même, l'Université du Prince-Henry est à Québec, mais les technopôles et les centres d'affaire sont à Montréal. Comme pour le Canada, la population québecoise est très métissée. Ici, ce n'est pas la couleur de peau qui fait une différence, mais la langue... Capitale: Québecville. Système politiqueAlors que ce sont les Windsor qui ont la couronne du Canada, c'est un descendant des Bourbon, ennemis héréditaires de ces derniers s'il en est, qui est sur le trône princier du Québec. Cela ne l'empêche absolument pas d'être tout aussi incompétent que son voisin. Le prince est entouré par une cohorte de ministres divers, dont le rôle principal est d'empêcher que leur minuscule bout de planète ne parte en éclats de rire géopolitiques. Une Assemblée Générale Populaire, élue au suffrage universel, est là pour communiquer aux ministres les différentes doléances populaires et ainsi leur prouver qu'ils font des bêtises. Le Québec fonctionne selon les principes d'une démocratie directe semblable au système européen, où un nombre suffisant de citoyens peut présenter une "requête" (souvent prononcée "roquette) au gouvernement. Les Québecois ont tendence à user et abuser du système: en moyenne, entre 50 et 80 requêtes sont passées chaque année, si bien que l'Assemblée ne fait pour ainsi dire que les traiter. Signalons pour finir que le Québec est divisé en un certain nombre de départements, qui n'ont pas de grande importance ni de grande influence au niveau politique, si ce n'est que deux d'entre eux, la Province Autonome Mohawk et la Nouvelle-Écosse, bénéficient de compétences étendues et d'une quai autonomie sur certains points. Principaux partis politiques: Parti Populaire Québecois (centre gauche, 45%), Parti Libéral-Démocrate (droite libérale, 30%), Parti Républicain Révolutionnaire (gauche antimonarchiste, 10%), Alliance Native (Amérindiens, 10%). Climat socialLe Québecois moyen est, pour le Nord-américain moyen, quelqu'un de pas fréquentable; en gros, on a les mêmes points de vue entre Québec et le reste des États-Unis Nord-Américains qu'entre Paris et la France. Cela est dû principalement à une sale habitude que certains Québecois avaient en d'autres temps, et qui consistait à faire une grosse tête à quiconque était surpris à parler anglais. Fort heureusement, les "anglichades" sont très rares aujourd'hui, principalement parce que le gouvernement s'est aperçu que ça faisait gravement mauvaise presse. Trop tard. Toujours est-il qu'entre les francophones majoritaires à 70% et les anglophones, le climat reste tendu, et il n'est pas rare d'entendre ou de lire des scandales quand aux conditions de vie des anglophones, plus ou moins considérés comme citoyens de seconde classe. Si l'on excepte ces broutilles, le climat social du Québec est grosso-modo calme. Bien sûr, il y a aussi les Indiens, qui de temps en temps se rappellent au bon souvenir de l'opinion publique en manifestant bruyamment quelque part, mais l'un dans l'autre, c'est très calme. Le port d'armes personnelles est fortement limité (par rapport au reste des NAUS; il n'est cependant pas rare de voir des armes dans la rue), et l'armement véhiculaire autorisé seulement à de rares personnes qui peuvent justifier d'un casier judiciaire vierge et d'un profil psychologique ultra-stable; et encore son emploi est-il restreint à des zones spécifiques, où se retrouvent les duellistes de toute la Principauté. Économie et technologieMalgré sa petite taille, la Principauté représente une force économique non-négligeable dans l'Amérique du Nord contemporaine, notamment grâce aux mines, industries hydro-électriques et installations forestières du nord du pays. Les pêcheries industrielles de la côte fournissent aussi une masse importante de nourriture fraîche, notamment par l'instauration de "réserves de pêche" gérées de manière intelligente sur le long terme; le Québec a longtemps été un pionnier en cette matière et depuis l'exemple a été suivi par d'autres nations. Quelques revenus d'appoint sont perçus grâce à des impôts substantiels, ainsi que le paiement par diverses compagnies privées de Chartes Princières, qui accordent à différentes fondations des statuts, notamment fiscaux, très particuliers et qui font de la Principauté un des paradis fiscuax de la Terre du 23e siècle. Citons aussi pour mémoire des émissions régulières de monnaies (les Bourbons) et de timbres-postes, ainsi que l'alcool de sirop d'érable. Technologiquement parlant, l'Université du Prince Henry fait de temps en temps quelques jolies avancées, mais elle est plutôt axée sur des facultés plus culturelles. D'autres organismes (des fondations pour la plupart), privés ceux-ci, font de Québec un des centres de recherche, notamment dans le domaine du génie génétique et de l'électronique de très haute précision. Forces arméesEn un mot comme en cent: inexistantes. Le Québec a renoncé à entretenir une armée pour de bêtes questions de budget, et ce depuis la fondation des N.A.U.S. et la reconnaissance réciproque des frontières. Il dispose cependant d'une force d'élite, la Garde Québecoise, qui sert principalement à garder le palais du Prince, mais est à l'occasion utilisée dans des manoeuvres antiterroristes; ce sont les seuls à avoir une certaine expérience du combat. Pour le reste, la police est là pour empêcher que les touristes ne se fassent lyncher par des fermiers beurrés, pour renseigner les passants et pour faire traverser les gosses. Ils disposent principalement d'armes non-léthales (Tasers, notamment) et n'ont en fait que l'avantage du nombre. Quand à l'homme de la rue, quiconque ayant vu le comportement d'une équipe québecoise en championnat de V-Duelling pourra vous dire à quel point l'idée d'une population repoussant toute seule un envahisseur hypothétique est ridicule. Ne dites pas ça aux Québécois; ils se croient toujours à l'époque de la Libération et personne n'a pensé à les prévenir que c'était il y a deux siècles et demi. À l'heure actuelle, seuls les résidents de la Province Autonome Mohawk, au nord du pays, ont réussi à prouver leur puissance militaire (toute relative, puisque c'était contre les susnommés Québecois). |