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Médias de la SphèreOu tout au moins les plus grands d'entre eux... Un listing qui ne demande qu'à s'agrandir, au gré des créations locales. Un chapitre "Quelques indications supplémentaires" en queue de document regroupe des détails plus intimes sur certains des médias ci-dessous mentionnés. Dernière modification: le 21 avril 1997.
EuropePresse écriteQuotidiens
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North American United StatesPresse écriteQuotidiens
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Tabloids
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CopacabanaNote: pour plus d'informations, se rapporter au fichier sur la Ville Libre de Copacabana. Presse écriteQuotidiens
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IsraëlPresse écriteQuotidiens
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Fédération des Hautes-TerresPresse écriteQuotidiens
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Quelques indications supplémentairesMysteryNetworkChaîne fondée il y a très longtemps (ca. 2030) par un magnat de la presse à scandales, qui s'est installé dans la toute jeune New Jerusalem Republic (NJR) pour bénéficier d'avantages fiscaux offerts à l'époque. L'aventure tourna court suite à un changement de régime politique et fiscal; le magnat reprit ses billes, laissant le personnel se débrouiller. Entretemps, la chaîne avait tout de même recueilli une audience non négligeable, ce qui décida les employés, appuyés par une souscription nationale, à racheter eux-mêmes la chaîne. The rest is history, comme on dit: MysteryNetwork resta très longtemps une chaîne indépendante, jusqu'à son rachat en 2261 par un consortium international du nom d'Intermedia, basé à Singapore et dont ni l'actionnariat ni même la composition n'est très clair; la chose a d'ailleurs fais les choux gras de la chaîne pendant quelques mois. Quoi qu'il en soit, la politique éditoriale ne changea pas d'un poil: surnaturel, de préférence spectaculaire, dans tous les sens du terme. Jusqu'à présent, il n'y a eu aucune tentative officielle ou officieuse de contrôle des informations diffusées. MysteryNetwork est spécialisée dans le paranormal, soit. Elle diffuse principalement des reportages, des documentaires, des fictions, mais aussi de rares émissions de variété (genre David Copperfield) et des jeux ("J'ai le teint pâle, des crocs acérés, j'aime la nuit et je bois le sang de mes victimes. Je suis... je suis..."). Les fictions sont accompagnées d'un gros logo "fiction" pour éviter que certains confondent (il y a eu des procès...). Néanmoins, MysteryNetwork est loin d'être la "télé-tabloïd" qu'on peut s'amuser à parodier. Elle compte en ses rangs un certain nombre d'Arcanistes (pas toujours très contrôlés) et d'érudits sur ce genre de choses, ou du moins le prétend-elle (NdA: c'est en général vrai), et parvient souvent à des conclusions assez justes sur des sujets brûlants (un peu par bol, ou par instinct, plus que par pure déduction...). Basé à Salt Lake City, NJR, MysteryNetwork entretient un réseau de correspondants locaux, assez dense sur les NAUS (en moyenne deux personnes par État, avec deux rédactions régionales, à Washington DC et Los Angeles), un peu moins en Europe (en tout cinquante personnes, surtout basés à Paris et Prague), une bonne troupe à Copacabana (un rédaction de douze personnes), et quelques--rares et souvent clandestins--correspondants chez les Highlanders. Israël et Singapore semblent être particulièrement réfractaires à ce genre de phénomènes. À moins que ce ne soit leurs autorités... Une équipe de MysteryNetwork: Gladys Van Elsyng et sa troupeJeune Canadienne, Gladys Van Elsyng (de son vrai nom Marie Duchemin) est originaire de Toronto mais bilingue français-anglais; plutôt belle, (fausse) brune parlant avec un accent centre-européen, toujours habillée dans des tailleurs de cuir noir moulants, à la limite de la combinaison, avec des grandes bottes à hauts talons; tout le cirque, quoi! Elle n'est pas vraiment férue de paranormal à la base, mais adore les déguisements et est très bonne comédienne; elle connaît son sujet, mais garde la tête froide face au paranormal: elle est aussi prompte à faire des conclusions crypto-philosophico-mystico-arcano-conspiratoires que de dénoncer des supercheries. De ce côté-là, c'est une pro, assez typique du style éditorial de MysteryNetwork: loony-looking, mais assez sérieux sur le fond. On dit d'elle qu'elle est un peu nympho (ses collègues, un peu jaloux et jalouses de son fan-club, surtout), mais c'est principalement parce qu'elle aime à user de toutes les armes que Mère Nature lui a donnée. Accent sur "aime à user"... En fait, elle a une liaison qui va un peu au-delà de la simple camaraderie inter-collègues avec son cameraman "Bazaar", elle essaie de le cacher à ses autres collègues de son équipe, qui pour le moment n'ont rien vu... Pas le grand amour, juste une complicité poussée un peu au delà des limites. Elle a quelques compétences en arts martiaux et en esquive, ayant dû affronter des admirateurs un peu trop empressés ou des allumés la traitant de "putain de Babylone", ou quelque chose d'approchant. Elle est armée d'une réplique américaine (donc un peu plus fiable) d'un pistolet Tokarian soviétique de calibre .45 et sait s'en servir raisonnablement bien; elle a aussi un écran magnétique et quelque armure sous sa pélerine en fausse peau d'ours (genre combi "police" ou "duellist"). Piotr "Bazaar" Bzaroklawicz, le cameraman, est un Rowaan de 220 cm., pratique pour filmer malgré la foule, qu'il fend d'ailleurs sans problème (Gladys soupçonne qu'il a un pouvoir vaguement psi qui le fait paraître plus méchant qu'il ne l'est réellement, générant autour de sa personne un espace vital de quelques précieux centimètres). Bazaar a un faible, non seulement pour les contre-plongées, mais en fait pour tout ce qui est acrobaties caméra au poing (ladite caméra est couplée avec un AMAG .20, pour les cas d'urgence...). Il ne parle pas beaucoup, à part à Gladys, chacun étant en quelque sorte le confident de l'autre. Il a une formation de cameraman, mécanicien, pilote de beaucoup de choses, ainsi que de garde du corps; à part sa caméra-AMAG, il a un fusil neutralisateur à canon court et des grenades thermiques (antivéhiculaires). Assez curieusement pour un Rowaan, il n'a officiellement aucune affiliation (RPF, Dame de Fer, etc.; officiellement...), outre le syndicat des journalistes. Le pilote, Oleg Prikov, est un tas de saindoux élevé directement à l'huile de chips au biberon: 170 cm., 165 kg. Il a de fait de grosses difficultés à se mouvoir, et en conséquence vit pour ainsi dire 24 heures sur 24 dans la cabine de son camion, aménagée ad hoc; il n'en sortira que si on y met le feu. C'est évidemment un excellent pilote, doublé d'un expert à l'arme véhiculaire (un laser MWatt couplé à une caméra en tourelle...); passionné de musique country, il imite très bien Dolly Parton. En voix en tous cas... Les deux techniciens sont Gary Ho, un asiatique filiforme, et Franz Shiller, grand blond à la carrure de footballer américain; putôt propres sur eux et se gavant mutuellement de jargonismes télévisuels. Surnommés "Ho" et "Shi", ce sont plus ou moins des frères siamois, couplés à leur matrice-console. Ils gèrent tout ce qui est matériel audio-vidéo et transmissions. Émission et réception: le bus contient assez d'électronique d'espionnage pour faire honte à un satellite-espion highlander et renvoyer le Watergate au rang de changement d'ampoule. Ce sont des telecom geeks with no life whatsoever. En dehors de leurs petits boutons et de leurs fenêtres d'émission, le reste n'est que littérature, et ils n'aiment pas la littérature. À part l'équivalent temporel de "Dr. Dobbs"... Le busIl y a des chances que ce soit leur base mobile; c'est moins confortable qu'un transcontinental, mais ça a plus de chances de passer inaperçu. Pour Oleg, c'est même sa seule maison... Il est blindé sérieusement (c'est-à-dire à l'américaine), et aussi contre les agressions électroniques; il comporte une (grosse) partie "boulot", avec consoles et matériel, ainsi qu'une plus petite partie "salon", consistant en quatre couchettes, une micro-table, une kitchenette rudimentaire (avec néanmoins des frigos et micro-ondes individuels aménagés un peu partout dans le bus), une douche et ce que l'on appellera pudiquement des commodités. Comme mentionné précédemment, il y aussi des antennes-satellite rétractables et une tourelle où se cotoient un laser MWatt et une caméra (on ne sait jamais, on peut toujours revendre ce genre d'images à WKILL...). Les plaques minéralogiques sont de la NJR. Sur le côté, un énorme logo MysteryNetwork, mais un coup de peinture et il n'y paraîtra plus... |