Aux sources du bruit

Au risque de surprendre certains et d'en choquer d'autres, je vais vous faire une lourde confession: j'aime écouter de la musique. Si.

Mais pas n'importe quoi. J'ai mes têtes. Ou plutôt: mes ouïes. Il y a des choses que j'adore, et d'autres que je supporte tellement peu que des envies homicidaires me prennent quand le son m'en parvient aux oreilles.

Pour ce que d'aucuns considéreraient comme mon plus grand malheur, environ 99% de la production musicale actuelle entre dans cette catégorie. Je vous rassure tout de suite: le pourcent restant est largement suffisant pour mes besoins.

Ça a commencé très tôt. Quand j'ai reçu ma première cassette de Jean-Michel Jarre (c'était Oxygène, et ça venait juste de sortir, ce qui ne rajeunit personne...). Puis ma première cassette de Pink Floyd (Money, idem...). Eh oui, déjà...

Ensuite vinrent des choses terribles, comme les Buggles, puis Mike Oldfield. Puis ma période "gilet clouté et l'air bestial du fanatique de heavy-metal", pour citer le Beau Lac de Bâle qui fut aussi un de mes groupes fétiches.

Que c'est loin, tout ça! Même si j'écoute toujours la plupart des précités (certains ayant même droit à quelques lignes dans les chapitres suivants), mers goûts musicaux se sont plutôt orientés vers le Rock progressif, dont je fais une consommation effrénée (surtout quand je vais à Paris, parce qu'il faut bien dire qu'à Genève, c'est pas top-choix dans ce domaine...).

Ça et aussi quelques groupes de sauvages, qui sont très pratiques pour se décrasser les oreilles après une journée d'intoxication à la soupe FM. Et quelques autres aussi, dont je parlerai plus tard, quand j'en aurai envie. Me faites pas chier, y'a pas le feu au lac!