Ce document décrit les principes de bases qui devraient régir une hypothétique campagne 7th Seas, dans une Europe alternative au 17e–18e siècle, incluant des éléments de "De Cape et de Croc".
Une des principales critiques que j'ai lu sur ce document -- autre que "c'est de la merde!", s'entend -- c'est que les gens ne comprenaient pas pourquoi faire l'impasse sur Théah, le monde originel de 7th Seas. Pour moi, la question est inverse: pourquoi réinventer la roue?
Théah, en gros, c'est l'Europe, mais c'est pas l'Europe, tout en étant quand même l'Europe. La France s'appelle "Montaigne", elle a pour capitale la ville de Chamrousse et à sa tête l'Empereur Léon-Alexandre XVI. Remplacez "Montaigne" par "France", "Chamrousse" par "Paris" et Léon-machin bidule par le ci-devant Bourbon Louis le Quatorzième, et le tour est joué: ça a la couleur de la France, l'apparence de la France, mais ce n'est pas la France. Théah, c'est l'Europe façon "Canada Dry"...
"Ah, mais ce n'est pas pareil!", piauleront les puristes. "Il y a les Syrnes, la magie, les bestioles surnaturelles...". Certes. À mon avis, il eut été plus sage, et plus intéressant, de prendre la même optique que Castle Falkenstein -- qui est dans cet exercice ma référence, et ce à plus d'un titre. En gros, prendre comme base l'Europe du 17e–18e siècle et la retravailler pour en faire quelque chose de plus "fantastique"; on appelle ça de la "continuité rétroactive", ou "retcon" en anglais.
Le Monde est en gros celui de 7th Seas, transposé dans l'Europe que nous connaissons. Ou tout au moins que nous connaissons mieux... Cette Europe a été quelque peu remaniée pour permettre d'y accommoder certains des particularismes de 7th Seas. Oui, ça veut dire que j'ai pris des libertés...
Les Grandes puissances du moment sont la France, l'Angleterre, le Danemark, les Ligues germaniques, la République de Venise, l'Espagne et la Russie. Elles sont liées les unes aux autres par de multiples liens commerciaux, alliances stratégiques, voire communautés de vues sur la religion ou la philosophie.
La France correspond plus ou moins à ce qu'on en connaît. C'est une monarchie absolue, principalement rurale, qui tient son peuple sous la double coupe du sabre et du goupillon. Elle compte cela dit une forte intelligentsia de libres penseurs et d'artistes, plus ou moins tolérés par le régime, suivant leurs protecteurs...
Très agressive, elle est en ce moment occupée à faire la guerre à l'Espagne pour de sordides questions de succession, à l'Angleterre dans les comptoirs coloniaux, et à Venise sur un plan marchand. Aucun de ses trois adversaires n'ayant envie de s'allier avec les deux autres, elle arrive à gérer les trois fronts sans trop de problèmes.
L'Angleterre a eu longtemps fort à faire avec ses royaumes sujets: l'Irlande, l'Écosse (et, dans une moindre mesure, le Pays de Galles) revendiquaient à coups de magie féerique une tradition celte tenace. Une bonne guerre civile et quelques mariages arrangés plus tard, et c'est une même famille qui dirige les îles britanniques, non sans heurts. Principalement active au-delà des mers, l'Angleterre est en lutte constante contre la France pour le contrôle des colonies.
Le Danemark inclut la Hollande, royaume indépendant mais inféodé à la couronne danoise, ainsi que les royaumes scandinaves plus au nord, qu'elle domine culturellement et économiquement. C'est en apparence un royaume moderne et marchand, culturellement progressiste, mais elle compte de forts reliquats de culture viking, surtout au nord, réprimée et pas contente de l'être.
Les Ligues germaniques sont une construction politique vague et peu compromettante qui occupe les ruines du Saint-Empire après la Guerre de Trente Ans. Dans les faits, c'est surtout un agrégat de petits royaumes agressifs les uns envers les autres, avec des bandes armées qui sévissent ça et là. Les arts militaires germaniques sont cependant bien connus, leur acier a une excellente réputation, mais c'est un secret farouchement gardé par une corporation très fermée de ferronniers.
La République de Venise, si elle est peu étendue, est très influente sur toute l'Italie et l'Adriatique -- sauf à Rome, qui est contrôlé par l'Espagne. C'est un État marchand et aristocratique (d'aucuns disent "décadent"), dont les familles ont essaimé à travers toute la péninsule et une bonne partie de l'Europe, formant un réseau marchand redoutable. Les Vénitiens excellent dans l'art de la manipulation et des jeux de pouvoir, ils ont un pied dans presque toutes les cours européennes -- et parfois au delà.
L'Espagne a une longue histoire et un gros problème. La longue histoire, c'est celle d'être "fille aînée de l'Église" (malgré ce que prétendent les Français) et une grande nation colonisatrice, qui a découvert les Amériques; le gros problème, c'est l'armée française. Le premier est derrière elle, le second devant. Dur...
Depuis la déliquescence du pouvoir royal, c'est la Très-Sainte et Très-Catholique Inquisition qui a pris les commandes du pays, tant bien que mal. La reprise en main est brutale et, déjà passablement rétrograde, l'Espagne est en passe de sombrer dans les ténèbres de l'obscurantisme -- en l'occurrence, certains voient l'arrivée des Français d'un plutôt bon œil...
Enfin, la Russie est une nation gigantesque, qui s'étale des rives du Danube aux Plaines hantées de Cathay, sous-développée et sous-peuplée. Le Tsar, monarque absolu, règne sur un peuple à demi asservi et analphabète; le seul contre-pouvoir est détenu par les chamanes, dont le Tsar a besoin et auxquels il fout donc une paix royale (on a déjà vu des lignées royales maudites pour moins que ça).
Pourquoi en a-t-il besoin? Principalement pour lutter contres les Créatures de la Nuit qui courent les steppes, dévorant les voyageurs imprudents et terrorisant les villages. D'aucuns disent, d'ailleurs, que ce sont les chamanes qui contrôlent ces bêtes, pour que le Tsar les laissent tranquille; mais ils ne le disent pas trop fort...
L'Europe de cette époque est encore composée d'une mosaïque de villes, comtés, duchés, royaumes et autres états mineurs, mais néanmoins indépendants -- ou tout au moins très autonomes. Mais, les choses n'étant que rarement simples, d'étroits liens unissent souvent les plus petits aux plus grands.
On a notamment la Savoie, qui après avoir pris une pilée face aux Français, aux Suisses et même aux Genevois, est en train de considérer une retraite géo-stratégique vers des terres italiennes plus accueillantes. Elle entretient d'excellentes relations avec l'Espagne et Venise.
Comme mentionnés, les Pays-Bas sont depuis longtemps entrés dans le giron de la couronne danoise. Les deux nations se sont d'ailleurs assez fortement interpénétrée, le Danemark y gagnant culture et puissance marchande, les Pays-Bas une protection militaire non-négligeable.
Pendant longtemps un État vassal, voire satellite du Saint-Empire, l'Autriche se lance sur la scène internationale en tant que "défense de l'Occident face aux turcs". C'est une puissance continentale considérable, combinant les connaissances militaires germaniques et un certain raffinement culturel.
Cela ne fait pas les affaires de l'autre puissance régionale, le Royaume Magyar. Ce dernier s'est taillé sa place en combattant, mais aussi en négociant avec l'Empire ottoman, ce qui lui a valu de sévères remontrances de la part de l'Église. À vrai dire, les Magyars règnent sur des terres où cohabitent de multiples croyances: chrétienté, judaïsme, islam, paganisme, etc.
Et, bien sûr, il y a les Confédérés... Ce peuple de montagnards têtus s'est bâti, à coups d'épée et de hallebardes, une réputation bien plus grande que le minuscule territoire alpin qu'il contrôle (tant bien que mal). Car la Confédération helvétique n'est plus aussi unie qu'elle ne le fut: querelles confessionnelles et tentations de puissance lézarde la belle alliance. Mais personne n'ayant intérêt à voir disparaître ce bien pratique État-tampon au cœur de l'Europe, les Suisses se chamaillent dans leur coin...
Les Grands Méchants Turcs™, dit aussi "Empire ottoman", occupent tout le sud de la Méditerranée, le Moyen-Orient et un bon bout des Balkans. C'est encore une puissance militaire majeure, quoique sérieusement en passe d'être dépassée par les Européens dans le domaine technique, mais à la magie redoutable. Sa monarchie de droit divin reste monolithique, mais elle dispose d'une administration pléthorique, corrompue, soit, mais efficace dans l'administration de ses vastes territoires.
Dans le reste du monde, il y a quelques colonies dans les Amériques, en Afrique et vers les Indes orientales (surtout espagnoles, danoises, françaises et anglaises) et plein de "sauvages". Il y a surtout encore un grand nombre de nations indigènes, puissantes, qui reposent beaucoup plus sur la magie qu'en Europe; ces nations résistent bien mieux aux colons que leurs homologues de notre monde.
En Afrique, ce sont surtout les royaumes du Mali et du Dahomey, sur la côte ouest. En fait de royaumes, ce sont surtout des confédérations de peuples différents, réunis en communautés d'intérêts. Madagascar, malgré les incursions françaises, reste indépendante, mais dans les faits, est quelque peu inféodée aux Sultans de Zanzibar. L'islam et la religion chrétienne commencent à y percer, mais ce sont surtout les croyances animistes qui dominent. À l'est, l'Éthiopie chrétienne se construit en une nation presque moderne (selon les standards européens), coincée entre l'Égypte ottomane et le Sultanat de Zanzibar au sud. En règle générale, l'intérieur du continent reste mal connu, même par les puissances locales mentionnées.
L'Amérique du sud et sa partie centrale ont subi de plein fouet les premiers efforts colonisateurs des Européens -- mais ni les uns, ni les autres ne s'en sont réellement remis. Les nations incas et aztèques ont été quasiment éradiquées, mais l'Espagne a eu à subir, en retour, une terrible malédiction, qui a causé sa déchéance actuelle. Ce n'est pas une théorie, mais un fait: les rois et reines d'Espagne (et de Portugal) ont souffert de dégénérescence physique et mentale; plusieurs sont devenus fous, la plupart étaient stériles -- bref, leur lignée est désormais éteinte. Depuis quelques décennies, une nouvelle civilisation, les Yucatanis, est apparue en Amérique centrale et commence à fédérer les tribus éparses, se réclamant héritiers des Mayas et des Aztèques -- ce qui inquiète passablement les colons.
L'Amérique du nord est encore, dans sa plus grande partie, terra incognita. Seules les côtes orientales sont connues et l'avancée des Européens est nettement ralentie par la mauvaise volonté manifeste des autochtones, et notamment au nord du sous-continent par l'alliance entres les nations Sioux et Iroquois. Prévenus de la chute de leurs congénères du sud, les "Indiens" n'ont pas la moindre envie que l'histoire se répète sur le territoire et adoptent vis-à-vis des Blancs une attitude extrêmement méfiante, voire hostile.
En Asie, les Européens ont su tirer avantage de la guerre que se livrent musulmans et hindous en Inde et alentours, mais il se peut qu'ils aient affaire à un bien plus puissant ennemi: les massifs de l'Himalaya regorgent de créatures monstrueuses, de même que les mers de l'Extrême-orient. Du coup, personne n'est encore allé voir en Chine et au Japon ce qui s'y passe. En tous cas, personne n'en est revenu avec des récits crédibles.
Au cours des cinquante dernières années, les confins des puissances occidentales ont vu fleurir de plus en plus de pirates, boucaniers, flibustiers et autres écumeurs des mers, qui ont prélevé leur dîme sur les navires qui pillaient les richesses des nouveaux continents au profits des maîtres européens.
Pour la plupart de ces pirates, c'était principalement une question d'argent, de pouvoir -- de vengeance aussi, parfois. Mais, plus récemment, une nouvelle espèce de pirates a fait son apparition: les utopistes. Avec l'augmentation de leur puissance, monétaire et navale, certains forbans ont fini par monter des simulacres de nations, plus ou moins développés, autour des Îles caraïbes, ainsi que dans l'Océan indien.
Deux nations se distinguent particulièrement: la Fraternité d'or, basée dans les Caraïbes, et la Ligue des Indes maritimes, qui elle a essaimé entre Afrique, Arabie et Inde. On ne peut pas vraiment dire que ce sont des paradis libertaires -- ou alors pas dans le sens où on l'entend: les lois sont minimales, soit, mais bien souvent c'est la loi du plus fort qui s'y applique, avec des variantes à base de clientélisme et de rackets divers.
Néanmoins, ces deux nations (et d'autres, plus anecdotiques et moins durables) attirent une frange de libres-penseurs et d'aventuriers, constituant un vivier d'idées -- et d'emmerdes.
La religion catholique est la première en Europe. Elle est nettement dominante en France, en Espagne, à Venise et dans une partie des Ligues germaniques. La religion reformée, apparue il y a un siècle et demie, est toujours considérée comme une hérésie par les Catholiques, ce qui ne l'empêche en rien d'être pratiquée massivement au Danemark et, sous une autre forme, en Angleterre. La Russie est chrétienne orthodoxe, mais n'emmerde personne avec ce détail.
Il existe cependant pas mal d'autres religions pratiquées, plus ou moins ouvertement. Dans le nord (Suède, Norvège, Islande, Irlande), il reste bon nombre de survivances celto-druidiques. Dans l'est, c'est le chamanisme qui survit. Enfin, malgré tous les efforts, l'animisme a encore de beaux jours devant lui dans les campagnes.
Les Juifs ont un statut spécial, qui a la fâcheuse tendance à changer au gré des volontés princières. Tantôt protégés et favorisés, ils deviennent vite de fort pratiques boucs émissaires lorsque les choses vont mal. En général, les Juifs vivent dans des ghettos urbains, sauf en Espagne, d'où ils ont été expulsés.
Il existe quelques musulmans qui vivent en Europe, principalement dans des villes marchandes du sud, telles que Venise. Ils ne s'en vantent pas.
Quel que soit le culte, l'Église contrôle la plus grande partie de la vie sociale européenne; même là où les cultes non-chrétiens sont dominants, c'est quand même le clergé local qui à la haute main sur les affaires courantes. Du coup, les courants de pensée qui visent à relativiser l'importance de la religion en général -- et de Dieu en particulier – sont plutôt mal perçues.
Vous allez rire: il y en a aussi. En fait, chaque culture a même la sienne propre. Du chamanisme russe à la magie runique scandinave, en passant par la divination des Dames de Venise, les arts féeriques et les Miracles de la Foi.
La mauvaise nouvelle, c'est qu'il y a aussi bon nombre de créatures peu ragoûtantes qui se baladent la nuit (et aussi le jour, mais ça on ne le dit pas...). On dit que l'Orient en est remplie, ce qui expliquerait des choses sur les Russes et les Turcs...
Par principe, on va dire que les scénarios se jouent dans une fenêtre correspondant aux années 1680–1700; on peut aller un peu avant ou un peu après, mais bon, c'est l'idée. C'est encore une époque qui hésite entre deux monde; on l'appelle "Époque moderne" quand on est historien, mais à vrai dire, c'est un peu une époque intermédiaire entre le Moyen-âge et l'époque contemporaine.
Politiquement parlant, on voit apparaître les premiers États modernes, dotés d'une administration centralisée: c'est la fin des liens de féodalité, même si ceux-ci sont encore présents dans de larges pans de la société. C'est aussi l'apparition des premières Constitutions et autres textes fondamentaux, qui fixent les limites des différents pouvoirs; le souverain est de moins en moins détenteur d'un pouvoir absolu.
Au niveau philosophique, une différence majeure apparaît: l'existence de la magie et, en parallèle, la survivance de nombreux cultes "païens", que l'avènement du Christianisme n'a pas pu éradiquer. Dans notre monde, ces cultes n'ont survécu qu'au sein de traditions relookées en rites chrétiens; ici, ils sont nettement plus forts – bien que toujours très minoritaires. Au final, on peut très bien imaginer que ce mélange peut aboutir à une apparition des Lumières, avec cinquante ans d'avance et un impact non négligeable au niveau des sciences -- Castle Falkenstein 1700...
Un autre point, similaire, est l'existence de nombreuses créatures, ni humaines, ni réellement animales, à la croisée des mondes naturels et magiques: fées, dragons, monstres divers, etc.
Géopolitiquement, les royaumes sont nettement plus proches les uns des autres: de nombreux rapprochements existent déjà entre les différentes puissances, l'Europe, bien que très morcelée, reste plus uniforme que dans notre monde. Ailleurs dans le monde, plusieurs royaumes locaux semblent bien décidés à contrer les velléités coloniales des grandes puissances européennes -- et semblent en avoir les moyens. Si ces royaumes décident de s'ouvrir aux écrits, européens ou arabes, pour les adapter à leur culture et ainsi se moderniser, on pourrait voir l'émergence, en Afrique et en Amérique, d'une ou de plusieurs puissances comparables à leurs homologues européens. L'Asie est un cas à part...
J'ai envie ici d'expérimenter un concept amusant. Au lieu de vous laisser créer chacun un personnage, je voudrais que vous en créiez un groupe, tous ensemble, je vous donnerai un pool de points, avec une limite maximale et minimale, et à vous de voir ce que vous voulez faire avec.
L'idée est qu'il y ait plus de persos que de joueurs, histoire que si des gens veulent entrer en cours de route, ils peuvent. Des joueurs qui ne peuvent jouer qu'épisodiquement pourraient aussi aider les personnages “réguliers” par des recherches et des missives, selon des schémas se résolvant à côté (par email, par exemple).
Les joueurs peuvent aussi changer de persos, à leur guise. Ils auront probablement un personnage préféré, mais s'ils sentent qu'un autre type de personnage est plus apte pour ce qu'ils veulent faire, ils peuvent en changer. Le déhemme sera seul juge pour dire si un changement est faisable ou non.
Imaginons que Xavier, Yolande et Zoé créent cinq personnages: André, Boris, Crystel, Domenica et Esteban. Lors de la première séance Xavier et Zoé sont présents; ils choisissent d'incarner Boris et Domenica, respectivement.
Lors de la séance suivante, Xavier choisit de prendre Esteban, qui est plus fin diplomate que Boris, pour une mission diplomatique; Yolande n'est toujours pas là, mais elle a pu incarner Crystel dans une partie annexe par email et a envoyé une missive à Esteban, lui narrant ses péripéties et lui donnant quelques précieux renseignements sur ce qui les attend.
Pour la troisième séance, Yolande peut se joindre à Xavier et Zoé, incarnant Crystel. De plus, Walter souhaite jouer, il entre donc dans la partie avec André, personnage qu'il a déjà joué lors d'un solo d'introduction.
Univers de De Cape et de Croc oblige, les zoomorphes (animaux anthropomorphes) existent. Ils existent même depuis si longtemps que personne n'y prête plus la moindre attention particulière. Ils évoluent librement dans la société humaine, sans plus de droits, d'égards ou de devoirs que les humains normaux. Ils n'ont pas le moindre pouvoir spécial, à part peut-être qu'ils mordent (mais c'est très mal vu...). Évidemment, sous le vernis social, le caractère de l'animal transparaît.
Un joueur peut choisir d'incarner un zoomorphe. Il n'y gagne rien et n'y perd rien non plus, c'est une seule question de style. Techniquement, un zoomorphe peut être n'importe quel animal; on a vu dans la bédé un renard, un loup, un ours, un lapin et une cigogne. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'on va voir au moins un félinoïde...
Commentaires: Stéphane "Alias" Gallay -- Ou alors venez troller sur le forum...