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Vous ne voulez pas savoir...

Task Force Phoenix

La Terre

À l'heure actuelle, en 2781, la Terre est une planète mineure, loin des grands axes de commerce de l'Empire, à la réputation sulfureuse suite au comportement buté de ses dirigeants et des guerres mondiales qui s'en suivirent.

Un peu d'histoire (oh oui, oh oui...)

Il faut dire aussi que la planète était mal partie: le bras galactique où elle se trouve était déjà un trou perdu, sous la coupe discrète des Réticuliens (plus connus sous le nom de Gris), une nation de commerçants roublards et peu recommandables, à moitié pirate sur les bords, mais toutefois vassale de l'Empire.

On pourrait la comparer au sud des Balkans, avec son lot de planètes primitives, de trafics sanieux et de vaisseaux spatiaux mal construits. D'ailleurs, des vaisseaux réticuliens ne manquaient pas de se planter régulièrement sur la Terre. Ça occupait les autochtones...

Premier contact

Et c'est d'ailleurs ainsi que lesdits autochtones, un beau jour de 2068, parvinrent à mettre au point un véhicule spatial digne de ce nom. Ce qu'apprenant, les Réticuliens paniquèrent, vu qu'ils avaient bêtement omis de signaler à l'Empire l'existence de ce monde primitif (qu'ils comptaient bien exploiter eux-mêmes).

Pendant une trentaine d'années, Terriens et Réticuliens jouèrent au chat et à la souris, ou pour être plus précis à la Bataille Spatiale. Le Terriens n'étaient théoriquement pas de taille, mais les Réticuliens n'osaient pas employer les grands moyens, de peur d'ameuter l'Empire. C'est pourtant ce qui finit par arriver.

La première rencontre entre envoyés impériaux et Terriens faillit mal tourner, par la faute d'un général terrien quelque peu paranoïaque (oui, un Américain; comment aviez-vous deviné?), qui voulut atomiser le vaisseau diplomatique. Une grosse mutinerie et une exécution sommaire plus tard, les négociations purent commencer...

Tout allait bien, jusqu'au moment où la politique s'en mêla. Pour résumer, présentés à une entité politique gigantesque, l'opinion publique paniqua ferme et, dans un sursaut de nationalisme mal placé (avec accent sur le mot-clé "allégeance"), les États terriens n'arrivèrent pas à se mettre d'accord pour rejoindre l'Empire et se contentèrent en 2099 d'un statut de Client.

Ce n'était pas une bonne idée. Déjà excentrée par rapport aux routes de navigation usuelles, la Terre était aussi passablement bloquée par la mauvaise foi des Réticuliens et, de plus, n'avait pas grand-chose à échanger avec le reste de l'Empire. Les avancées technologiques espérées arrivèrent au compte-gouttes et l'économie stagna.

Cette situation eut deux conséquences. La première fut une accentuation du repli nationaliste dans les élites dirigeantes, qui étaient déjà passablement bornées. La seconde fut une massive "fuite des cerveaux". Comprendre par là que tout ce qui avait un cerveau a fui...

En un peu plus de deux siècles, pas moins de dix milliards de Terriens quittèrent leur planète-mère pour chercher gloire, fortune et air respirable dans l'Empire.

Les Grandes Guerres

Pendant ce temps, grevée par cet exil massif, la Terre s'enferma de plus en plus dans le nationalisme. On oublia l'existence de l'Empire, on se concentra un temps sur l'enquiquinage industriel des Réticuliens, puis assez rapidement on passa aux chicaneries internes. Pourtant réduite à près de trois milliards d'habitants, la Terre n'était plus assez grande pour toutes les mini-nations qui y pullulaient, et certaines d'entre elles s'employèrent à réduire le nombre de manière drastique.

Entre 2377 et 2651, les guerres régionales se multiplièrent et la Terre s'enfonça dans la barbarie et l'obscurantisme. Le dernier conflit majeur se régla à coups d'armes de destruction massive, ce qui n'arrangea pas les choses: les populations fuirent les zones urbaines, famine et épidémies se développèrent et, pour ne rien arranger, les guerres continuèrent, mais toutefois à l'échelle locale et de façon plus artisanale.

L'Empire se réintéressa à la Terre en 2716, à la suite d'une pétition commandité par la Diaspora. Après trois décennies d'observations périlleuses, il fut décidé d'une intervention militaire. En 2745, les Forces Stellaires envahirent le système Sol, se heurtant à une résistance symbolique. La Terre passa sous contrôle impérial direct pendant les trente années suivantes. Un gouvernement provisoire se mit en place, tant bien que mal et accéda à l'autonomie en 2776 (sur le continent nord-américain, quelques hystériques agitèrent des drapeaux bizarres, on ne sait pourquoi).

La Terre en 2781

Géopolitiquement, le passage de planète cliente à planète vassale n'a pas changé grand-chose au statut de la Terre: c'est toujours une planète de troisième zone, dans le trou du cul de l'Empire (avec à peu près la même réputation au niveau de l'odeur); un Troufignac-les-Oisillons galactique... La seule bonne nouvelle, c'est que maintenant la Terre a accès à toutes les connaissances de l'Empire (enfin, celles qui sont dans le domaine public).

La planète en elle-même n'est pas dans un état très réjouissant. De vastes zones de l'hémisphère nord ont été détruites, voire ravagées. Quelques lacs supplémentaires à la géométrie suspecte constellent le paysage et, si la concentration générals de contaminants divers est redescendue à un niveau normal, il subsiste ça et là des "zones interdites" où les champignons brillent dans la nuit.

La population atteint péniblement les deux milliards d'habitants, en comptant large. La civilisation locale est redescendue, dans le meilleur des cas, à un niveau équivalent à l'ère atomique, version années cinquante (sans le boom économique; ce serait plutôt du genre Fallout...) Le gouvernement en place s'efforce depuis trente-cinq ans de reconstruire, là où c'est possible, des îlots de civilisation.

Novatlantis

Le principal se situe à Novatlantis, qui est aussi la capitale planétaire. C'est une cité en grande partie sous-marine, qui se situe sur l'archipel des Açores. Elle accueille une population de 200'000 habitants, plus un grand camp de réfugié qui a une population équivalente, sur l'île. D'immenses centrales géothermales fournissent de l'énergie à la citée, à son bouclier de défense, et aussi à quelques autres cités de la côte. Les forces impériales y ont aménagé un gigantesque starport militaire, qui depuis leur départ est sous-utilisé.

La Duchesse Iko Nagita y a son palais; elle a le statut de Gouverneur Impérial. La Duchesse est une femme, grande et élancée, qui peut avoir un âge entre 50 et 120 ans; elle est toujours drapée de blanc et un voile en partie translucide recouvre toujours son visage. C'est une personne sage et compatissante, mais qui a de réels talents de gestion et de négociation; elle sait où est son devoir.

Le population de la planète vient de passer au-dessus de la barre des deux milliards d'habitants. Ce sont en grande partie des Humains, certains présentant des mutations exotiques. La langue la plus parlée dans la Diaspora est l'Ikanippon, dérivée du chinois et du japonais et adapté aux exigences galactiques (c'est une des six langues "officielles" de l'Empire). Sur Terre, on baragouine des dialectes locaux et des variantes plus ou moins reconnaissables du Noves, ou Novo Espéranto.

Le système stellaire

Mars est techniquement une planète indépendante -- ou tout au moins l'était avant l'intervention impériale. On dit que c'est là où sont allés ceux qui n'avaient pas assez de ressources pour fuir la Terre (ou qui sont partis trop tard). Autosuffisante, elle parvient même à produire de la nourriture fraîche aux autres habitats du système: la planète a été terraformée un peu à la diable et, si elle a une atmosphère presque respirable, ce n'est pas vraiment un paradis...

Politiquement, c'est une sorte de regroupements de ville-États, ressemblant un peu à la Grèce Antique (rivalités intercités incluses). Se retrouver dans l'Empire l'arrange (surtout que le bordel terrien s'arrête), même si dépendre de la Terre l'enthousiasme moins.

Vénus a été un temps une colonie florissante, mais ses autorités ont commis une erreur stratégique majeure : ils ont pris la défense d'une des nations pendant les Grandes Guerres. En remerciement, l'opposition les a gratifié d'un bombardement orbital dans les règles. Aujourd'hui, la planète abrite quelques dizaine de milliers de gens craintifs et primitifs, vivant dans les ruines de cités qu'ils ne comprennent pas.

Un récent ajout au paysage stellaire est la construction et l'ouverture par les autorités impériales de la Porte de Neptune, un portail hyperspatial dont la construction a été achevée il y a une dizaine d'années. Le portail est protégé par des défenses automatiques particulièrement virulentes, ainsi qu'un escadron (10 vaisseaux) de chasseurs stellaires.

Les problèmes

Dans leur ensemble, les autochtones sont en grande partie hostile 1) aux extraterrestres en général, 2) aux "traîtres " de la Diaspora. Il existe encore une nébuleuse de mouvements de résistance anti-impériaux actifs, mais mal équipés et encore moins bien organisés. Quelques-uns de ces mouvements se sont d'ailleurs reconvertis dans des activités criminelles plus lucratives, certains ont même laissé tomber le jargon révolutionnaire.

Le problème est particulièrement aigu dans le système stellaire: si les Forces Stellaires ont raisonnablement bien nettoyé la Terre et ses abords, elles ont soigneusement évité de s'aventurer autour de Mars et Jupiter.

Dans la Ceinture de Phaéton et sur les lunes de Jupiter, les “ports francs” et autres habitats pirates abondent et mènent la vie dure aux populations stellaires locales et aux cargos en approche. Certaines cités martiennes elles-mêmes ont une attitude pour le moins ambiguë par rapport aux pirates. Forces Stellaires et Forces de Défense Autonomes se rejettent la responsabilité de la zone et, en attendant, les pirates prospèrent...

Les Réticuliens

Voisins immédiats des Terriens, la confédération marchande des Réticuliens a derrière elle une longue tradition de défaites humiliantes face aux Terriens. On pourrait croire qu'ils auraient depuis compris; manque de bol, le Réticulien est, entre autres choses, têtu.

Les Terriens s'en sont assez rapidement rendu compte et les Réticuliens traînent depuis la réputation d'être des ennemis fourbe, retors, vicieux, sans pitié et sanguinaires. Pour les trois premiers, on est d'accord: le Réticulien moyen se complaît dans les intrigues multi-niveaux, les coups fourrés en tous genre et les manœuvres louvoyantes (les pilotes réticuliens sont champions du monde d'esquive...).

Pour le reste, ce n'est pas vraiment le cas. Les réticuleins sont un peuple de découvreurs et de marchands, qui croit à une variante locale de la Loi du Plus Fort, qui laisseraient pantois les néo-libéraux terriens de la fin 20e -- début 21e siècle... Les nations/corporations se livrent des guerres polies, mais acharnées autour de quoi que ce soit qui puisse ressembler à une part de marché. La seule chose qui les empêche de s'entretuer est une forme de conscience collective, d'autant plus forte que les individus sont proches.

En général, l'Empire considère les Réticuliens comme un Vassal turbulent, voire -- dans certains cercles -- un mal nécessaire. Les Humains, dans leur ensemble, les détestent : la Diapora parce qu'ils les ont arnaqué grave lors de leur exil, les Terriens parce qu'il font un très bon bouc émissaire.

Avec le retour de la Terre dans l'Empire, il ne faudra pas trop s'étonner si les traditionnelles soucoupes réticuliennes réapparaissent dans le voisinage terrien, avec leur cortège de plans tordus et de réactions brutales des autochtones...

Les Forces de Défense Autonomes

Ne nous voilons pas la face: en l'état, la Force de Défense Terrienne redéfinit le terme "pathétique". Les forces impériales ont réussi à dénicher sur la Lune une antique base spatiale, avec encore quelques appareils en état de marche, mais ils datent d'avant les Grandes Guerres.

Seuls une vingtaine de chasseurs ont pu être remis en état. Ce sont d'antiques chasseurs spatiaux Lada-Turbolet Baba Yaga (surnommés par les Impériaux "Baka Yadda"), qui utilisent encore des propulseurs à fusion au lieu des moteurs gravitationnels à impulsion, n'ont aucune capacité de transformation (sauf le cockpit, qui est en fait une armure d'assaut) et un armement qui considère qu'un missile à fusion filoguidé est le nec plus ultra...

Un Patrouilleur myope et deux Destroyers éreintés complètent le tableau. Le fait que la Forteresse de défense Atlantic ait disparu inquiète quelque peu les pontes, d'autant plus que la rumeur veut que ce soient les pirates de Phaéton qui se la soient accaparée.

La bonne nouvelle vient des pilotes: au vu de l'intense activité qui règne sur et autour de la planète, ils ne manquent pas d'occasions de montrer leurs talents de combat. Bien sûr, il convient pour cela de faire abstraction de leur indiscipline notoire et de ne pas trop regarder leurs états de service précédents : quelques-uns ne sont guère plus que des pirates spatiaux reconvertis après amnistie...

Task Force Phoenix

Index

Empire

Terre

Persos

Dopplegänger:

1. Atlantic

2. Machines qui saignent

3. Jeu de miroir

Interlude

1. Tora Khan

Commentaires: Stéphane "Alias" Gallay -- Ou alors venez troller sur le forum...